vendredi 7 mai 2010

Chapitre 1

Le retour du Damné

Blikkard, le démon, rangeait ses affaires dans de grosses malles. Rarou, son dragon-serviteur, était parti chasser. Après cinq ans d’ennui dans une grotte qu’il avait construite, il allait finalement pouvoir retourner chez lui, aux enfers à servir Seth. Mais avant, il devait rendre les choses qu’il avait emprunté à Vika, le roi des Drak’hels.

La paix s’est établie sur la terre des éleveurs. Les Drak’hels vivent maintenant en paix avec ceux qu’ils auraient adoré tuer cinq ans auparavant.

Certain d’avoir accompli sa mission sur le monde des humains, Blikkard apporta ses deux malles grosses à craquer à l’entrée de la caverne et appela Garou pour le charger.

Le démon sentit alors une présence qu’il a crue ensevelie sous les rochers à tout jamais. Une ombre traversa la lumière du soleil de l’après-midi. C’était un dragon, mais ce n’était pas Rarou.

« Non... NON! » hurla-t-il.

« Oui! C’est moi, démon! Je suis de retour! » lui répondit une voie qu’il ne reconnaissait plus.

L’interlocuteur sauta de son dragon pour atterrir devant le démon. Malgré la capuche de sa cape noire rabattue sur sa tête, Blikkard savait bien qui c’était. Il recula de quelques pas en titubant sans que le nouveau venu s’en occupe. Le visiteur habillé de noir se tourna plutôt vers son dragon en lui disant :

« Va tuer Rarou, son dragon. Je m’occupe de Blikkard. »

Son dragon hocha la tête et s’éleva dans les airs. Le démon balbutia :

« Impossible! Sovel’ha! Et Zéphir! Mais... Vous étiez sous les rochers... Cinq ans! Non! »

Sovel’ha se retourna brusquement et rabattit sa capuche. Ses cheveux noirs descendaient à ses épaules et ses yeux reflétaient d’un éclat glacé. Il s’approcha doucement du démon. Il lui empoigna soudainement la gorge d’une force d’ont personne n’aurait soupçonnée en lui. Il cracha :

« Arrête ton cirque stupide, Blikkard! J’ai attendu cinq ans pour ma vengeance, et ton heure a finalement sonnée! »

« Non... arrg... Sovel’ha... tu... Ne... Peux... »

Sovel’ha jeta brusquement la bête sur une roche. Les cornes du démon parèrent le choc, mais il en fut tout de même étourdi. Le damné continua :

« Je peux faire ce que je veux, peste inférieure! Personne ne peut m’arrêter! »

« Mais... Tu es mort, Sovel’ha! »

« NE M’APPELLE PAS SOVEL’HA ! Ce nom stupide n’est pas digne de moi. Mon nouveau nom est Zu’kak, ou le Magnifique. »

« Quel est le nom de Zéphir? »

« Comme si cela importait? Tu vas mourir, alors... »

Un cri de souffrance lointain interrompu Zu’kak. Il inspira l’air et sourit.

« Rarou est mort... Comme va bientôt l’être son maître. » dit le damné en ricanant.

Blikkard étouffa un cri. Pour sauver sa peau, il étendit ses ailes pour s’envoler mais se frappa contre une barrière invisible. Zu’kak s’approcha doucement.

« N’essaie pas de t’échapper, Blikkard ... Je ne laisserais pas aller une de mes premières victimes, n’es-ce-pas? »

« Qui va tu tuer ensuite? »

« Je vais me dissimuler chez le peuple invisible déguisé en marchand humain. » répondit Zu’kak en pointant du menton les baguages de son prisonnier. » Bien sûr, ils se soumettront à ma volonté. Quiquonque se dressera devant moi sera tué. »

Devant le silence du démon, Zu’kak sortit lentement son épée de son fourreau. Un bruissement d’ailes se fit entendre. Zu’kak continua d’observer son épée alors que Zéphir atterrissais derrière lui. Zu’kak s’approcha de Blikkard, l’épée prête à être nourrie. Le damné saisit les cornes de son prisonnier et planta d’un coup précis la lame entre ceux-ci. L’épée devint lumineuse alors que Zu’kak murmurait des paroles incompréhensibles au démon. En sentant ses forces le quitter, il réalisa que Zu’kak voulait, avant de le tuer, voler ses pouvoirs et son savoir.

Le damné retira l’épée de la tête du démon. Celui-ci s’écroula dans une marre de son sang. Avant de mourir, il murmura :

« Que les dieux vous sauvent, humains... »

Il ferma les yeux. Son cœur arrêta de battre, et il se dissipa en fumée, rejoignant les nuages, où ses ancêtres se sont dissipés eux aussi.

Chapitre 2

Le peuple invisible

Zu’kak rangea son épée d’un coup sec en regardant calmement les nuages où Blikkard s’était dissipé. Grâce au savoir tiré de la tête du démon, il savait que s’était comme ça que ces bêtes meurent. Zéphir demanda calmement :

< Maintenant? Je me charge des affaires du démon? >

« Oui. Nous devons partir le plus vite possible avant que Ha’nuo et Vika découvrent la mort du démon. » répondit Zu’kak.

< Ha’nuo? > demanda encore Zéphir.

« L’héritier de Jesta. Il a dix-sept ans, comme moi. Apparemment, Jesta a eu un fils qu’il a élevé en secret. Il ne l’a dévoilé que sur son chevet de mort, il y a un an. »

< Nous avons donc affaire a un roi inexpérimenté. > conclut Zéphir en accrochant les lanières de cuir tenant les malles à ses muscles d’ailes.

« Peut-être bien. Mais pour l’instant, nous avons affaire à un roi à ailes. Le roi des fées est peut-être plus puissant que nous le pensons. »

< Voyons. > rallât Zéphir. < Qui peut-être plus puissant que nous ? >

« Oublions cela. Tu es prête? »

La dragonne noire s’assura d’être capable de bouger aisément ses ailes étendues avant de déclarer :

< Prête, Zu’kak. Monte. >

Zu’kak ne se fit pas prier. Il sonda les environs avant de dire :

« Tout est bien. Allons-y. »

***

Le peuple des invisibles n’est nul autre que les fées. Les humains ne soupçonnent pas leurs existantes car elles préfèrent la clame forêt au-dessus de la falaise où était situé l’ancienne prison de Zu’kak et la caverne de Blikkard.

Elles sont aussi grandes que des humains mais leurs cheveux ont la texture de la soie et des ailes translucides comme ceux des libellules ornent leurs dos. Leur corps frêles referme une force, endurance et magie incroyable, mais non égale a celle de Zu’kak. Cela, il le savait bien.

Leurs maisons sont les arbres, sauf pour la capitale de la terre des fées, Oktann, entièrement faite de cristal. Leur nourriture est uniquement les baies. Le vent est le messager du roi et les plantes laissent passage à quiconque le désire.

Malgré tout les merveilles du monde des fées, aucune d’elles n’ont pu prévoir la catastrophe qui allait bousculer leur vie paisible.

Chapitre 3

Zu’kak et les fées

Zéphir s’envola Zu’kak sur son dos. En moins de dix minutes, ils atteignirent la forêt des fées. Dès que sa dragonne eu atterri, il descendu de son dos et sonda la forêt avec ses sens invisibles.

« Les fées sont là. Elles nous observent. » murmura-t-il à Zéphir.

Il s’avança de quelques pas en cachant son épée avec sa cape et en montrant ses mains vides en signe qu’il n’était pas armé.

« Je sais que vous êtes là. Je sens vos regards sur moi. Je suis un marchand humain désirant vendre sa marchandise. Je ne suis pas armé! » déclara-t-il avec un sourire qui lui donna la nausée.

Il eu un moment de silence, puis une voie mélodieuse lui répondit :

« Retourne d’où tu viens, humain. Nous ne voulons pas de vous ici. Les humains ne parlent qu’une langue : celle de la guerre. Si tu refuses de retourner chez toi, nous allons utiliser notre magie pour vous transporter, toi et ta bête, en bas de la falaise. »

< Sachez que je suis un dragon, et que nous avons plein de belles choses pour vous. > dit Zéphir, mécontente d’avoir été traitée de bête.

Zu’kak détacha une des malles de Zéphir et l’ouvrit. Sentant tout les regards curieux investiguer l’intérieure de la malle, il ramassa une boule de cristal, enveloppé d’étoffe. Il la développa pour montrer son éclat. Il dit :

« Voici un objet très précieux : Une boule de cristal qui prédit l’avenir où vous raconte le présent. »

La boule se rempli de fumée noire et rouge sang. Zu’kak vit alors le visage furieux de Vika dans la boule. Il hurlait des hordes silencieuses. Sans laissez cela le déranger, il inspecta le jeune visage d’une fée qui venait d’apparaître entre les branchages. Elle chantonna :

« Quel est ton prix, humain ? »

« Je veux voir vôtre roi, car ceci est le cadeau que je veux lui offrir. De plus, nous pouvons retourner à Cellinia, ma ville, n’importe quand pour rapporter d’autres objets de valeur. »

Le vent souffla doucement à l’oreille de la fée, murmurant de douces paroles dont Zu’kak ne comprenait pas.

« Arabiona, notre roi, est conscient de votre arrivée depuis un moment. Mais le vent prend du temps à livrer les messages à l’instar du roi. Sa Majesté veut vous voir immédiatement. Dirigez-vous vers le nord en ligne droite, et vous arriverez à Oktann, la capitale des terres des fées. Les plantes vous laisseras passez. » lui apprit la fée.

« Je vous remercie. » remercia Zu’kak. « Mon nom est Kikowa et ma dragonne se nomme Altaré. »

Zu’kak s’avança vers les arbres. Ils s’écartèrent pour créer une piste. Zu’kak dut retenir se de vomir, les fleurs empestait à son nez. Le damné s’engagea dans le chemin, vers Oktann.

Chapitre 4

Arabiona perd son trône et sa vie

Après une heure de marche, Zu’kak et sa dragonne arrivèrent à Oktann, la capitale entièrement faite de cristal. Entrant dans la ville, Zu’kak vit plusieurs fées se rassembler autour d’eux, des couples surtout. Un fée s’approcha des visiteurs en voletant et dit d’une voix claire et douce :

« Bienvenue à Oktann, la capitale de cristal. Sa Majesté le roi Arabiona 1er souhaite vous voir immédiatement, humain et dragon. Suivez-moi, je vous prie. »

« Je vous remercie. »

Le fée se posa en douceur sur le sol de pierre lisse. Il se mit en chemin, le damné et Zéphir sur ses talons.

Quelques minutes plus tard, le fée, Zu’kak et la dragonne noire se tenait au pied d’un énorme château de cristal. Le fée les guida dans le palais jusque dans la salle du trône, au centre du palais.

« Une chance que les couloirs sont assez grands pour laisser Zéphir passer. » pensa le damné.

Le roi était mince et avaient de beaux cheveux blonds. Il portait une toge bleue abordant l’armoirie de la ville, une libellule de cristal. Sa couronne en or était ornée de saphirs pures.

Le fée qui avait reconduit les visiteurs se retira. Zu’kak salua le roi en baissant la tête. Du coin de l’œil, il inspecta la salle. Un garde gardait chaque sortie, dont quatre.

« Jeu d’enfant. » se dit-il.

Le roi s’approcha des nouveaux venus. Il déclara d’une voix chantante :

« Bienvenues, Kikowa et Altaré! Sentez-vous à l’aise ici. Et sachez que vous êtes les premiers humains et dragon d’avoir mis les pieds ici. »

« Je vous remercie, votre Majesté. Que vos ailes volent toujours! »

« De même pour ton dragon. Mais parlons de ton commerce. J’ai entendu dire que tu avais un...hum... cadeau pour moi? » ajouta Arabiona d’un ton intéressé.

« Il est inutile de faire quoi que se soit, Majesté. Enlève ta couronne et agenouille-toi devant moi. Tout de suite. »

« Hein? Qu..Quoi? Gardes! Attrapez-le! »


Alors que les gardes s’approchaient en voletant, Zu’kak se fit léviter à cinq mètres du sol. Utilisant sa magie pour immobiliser les gardes, Zu’kak descendit lentement vers le roi, une expression triomphante sur son visage. Arabiona, paralysé par la peur, ne pouvait pas s’enfuir. Alors que Zu’kak dédaigna lentement son épée, il dit au roi :

« Saches que je suis maintenant le roi des terres des fées. Ceux qui se mesureraient à moi seront tués immédiatement. Telles sont les volontés du nouveau roi, Zu’kak et sa dragonne, Zéphir! Gardes, vous êtes témoins ! »

Puis, d’un coup sec, Zu’kak trancha la tête d’Arabiona. Baignant dans une mare de sang, le corps d’Arabiona fut mangé par Zéphir, qui n’avait rien mangé de tel depuis longtemps. Mais la tête resta. Zu’kak ramassa la couronne du roi, trempée de sang. La posant lentement sur sa tête, il sentit le sang chaud du roi mort lui couler dans les cheveux et dans le cou. Souriant, il se tourna vers les gardes immobilisés. Il ordonna en relâchant les gardes de la droite :

« Allez dires aux habitants de la ville que Zu’kak et Zéphir sont aux commandes! Et décrocher tous les drapeaux d’Arabiona avant que je vomisse. »

Alors que les gardes s’enfuyaient en criant l’horreur, Zu’kak se tournait vers les deux autres et les relâcha. Le nouveau roi ordonna :

« Montrez-nous notre chambre. »

« Bi...Bien, Majesté. » balbutia l’un des gardes.

Ils se mirent en route, Zuk’kak et Zéphir sur leurs talons. Après quelques minutes de marche, un des gardes lui montra une grande porte de cristal finement ciselé de motifs. Il dit :

« Voici la chambre du roi. Voulez-vous que je dise aux servantes de venir ramasser les choses d’Arabiona et de les jeter ? Ou voulez-vous que je vous fasse une carte pour vous retrouvez dans le palais? »

« J’accepte les deux offres. » répondit Zu’kak en s’avançant vers la porte.

« Bien. Alors que je vais chercher une servante, un parchemin, une plume et de l’encre, Garoji, ce garde ici, va vous montrer votre nouvelle chambre. » déclara le garde.

Le garde partit en courant. Garoji ouvra la porte menant à une chambre faite de cristal, à l’instar du château. Dégoûté, Zu’kak dit :

« Pouah! Tout est si beau, parfait! »

« Les rois d’habitude aiment se genre de choses, non? » se révolta le garde.

« Je ne suis pas un roi ordinaire. Zéphir? »

< Oui ? >

« Nous devrions ajouter de la couleur au décor. Tu es d’accord? »

< Complètement. >

« Euh... Je suis aussi d’accord, majesté. » approuva Garoji d’un air morne.  

< Et si s’était la couleur du sang? > proposa Zéphir.

« Je pensait la même chose, ma belle. » cita lentement Zu’kak en fermant la porte grâce à sa magie.

Garoji blêmit :

« Non... NON! Majesté.... Je vous en supplie... NON ! »

En ignorant ses supplications, le damné lui planta son épée dans le cœur. Fixé dans un cri silencieux, le corps de Garoji s’écroula sur le sol de cristal. Faisant lever le sang liquide, il en éclaboussa les murs et le fit sécher. Il rangea son épée en regardant sans remords le corps sans vie du fée. Il murmura pour lui et Zéphir :

« Il sera le premier soldat de mon armée invincible. Quelle se construise vite! »    

Chapitre 5

La rencontre des rois

« Bon. Ce que nous savons, c’est que Sovel’ha est libre et qu’il rôde à quelque part, attendant de porter un coup mortel. » dit Vika, deux poings sur la table.

« Et que Blikkard, le seul être capable de nous protéger du damné, a disparu, probablement tué par celui qu’on croyait mort. » compléta Ha’nuo, découragé.

Cette réunion ce tenait à la salle de réunion au palais de Gora. Ha’nuo y avait convié Vika, Pavori, Sadahell et les dragons de ces éleveurs.

« Il faut trouver un moyen d’être en sécurité, tout en se supportant. » dit Pavori.

Le jeune homme avait eu des cours privés de Sadahell et était maintenant un des meilleurs guerrier du royaume.

« Le repère des Drak’hels est caché, mais il est plus difficile d’y repousser une attaque. » cita Sadahell. » Par contre, Gora est plus voyante mais bien protégée par une muraille avec des archers engagés de villages postés dessus. »

< De plus, notre repère est plein à craquer. Il ne pourrait plus accepter plus de monde. > ajouta le dragon noir de Vika.

« Gora a beaucoup de place. Vika, tu pourras avoir une place dans le palais. Les habitants seront montrés à vos guerriers de maisons vides pour qu’ils y séjournent. » invita Ha’nuo.

« Je vous remercie. Voilà une chose de réglée. » accepta le roi des Drak’hels. » L’autre problème est les villes et villages. Il faut les prévenir de rester sur leurs gardes. »

« Ce n’est pas un problème. » avança Sadahell. » Pavori, moi et nos dragons n’avons sortis de la ville depuis un bout de temps. Nous pourrions aller tout les treize villages. »

« Mais le chef du village Habope ne veut rien savoir des dragons. Comment les prévenir? » demanda Ha’nuo.

« Nos dragons se cacheront dans la forêt alors que nous livrons le message. » répondit simplement Pavori.

< C’est risqué. > les mis en garde Natariaché, la dragonne bleue de Ha’nuo.

« Nous le savons. » soupira Sadahell. » Mais quelqu’un dois le faire, et je refuse de laisser un roi y aller. »


« Très bien. » dit Vika. » Je retourne à notre repère pour faire les préparations pour habiter ici. Ah, heu, j’apporte tout mon peuple, Ha’nuo? »

« Bien sur! Il y a de la place. »

« Bien. Merci et au revoir! »

Vika sortit de la salle, Karkara sur ses talons. Ha’nuo regarda Sadahell et Pavori à tour de rôle. Il déclara :

« Vous pouvez vous retirez. Allez vous préparer pour votre voyage et rencontrez-moi à l’entré du palais dans une heure. Je vais écrire les missives aux villes et villages. »

« Bien, majesté. » répondit Sadahell.

Faisant une petite révérence, les guerriers sortirent de la salle de réunion pour se diriger vers leurs dortoirs pour y préparer leurs affaires.

Chapitre 6

Zu’kak règne en terreur

Tout était silencieux dans Oktann. Maintenant que Zu’kak et Zéphir régnait, tous les craignaient. On entendait plus le rire des enfants, les battements constants de leurs ailes. On entendait plutôt les cris déchirants de souffrance et de désespoir des cachots qui n’avaient jamais servi auparavant.

Le premier décret que Zu’kak a écrit est que tout les fées de la forêt, hommes, femmes et enfants, se rendent à Oktann pour y vivre.

Les intentions de Zu’kak n’était nul autre qu’éliminer les fées pour éviter qu’ils viennent en aide aux éleveurs qu’il allait tuer. Mais il avait une autre idée derrière la tête...

Le fait que Zu’kak portait toujours du noir lui avait donné le nom de Roi Noir auprès des habitants. Et vu qu’il a tué 26 habitants en deux jours, dont quatre enfants, il a aussi mérité le nom de Roi Sanglant. Bien sur, les fées évitaient de dire ces noms à moins d’être barricadé dans leurs maisons car le damné entendait tout en dehors des maisons.

Il y a deux jours, utilisant sa magie, Zu’kak avait déraciné des arbres près de la ville pour faire une grande surface plate. Satisfais, il avait ordonné que n’importe quelles fées tuées s’y fassent enterré. Mais le damné avait ensorcelé le cimetière pour que la chair s’y décomposent plus vite, pour avoir de beaux squelettes presque complètements décomposés.

Zu’kak regardait de la tour d’observation de sa chambre. Pouvant voir toute la ville, il y passait beaucoup de temps. Se délectant d’un poulet cru, il regarda hors de la ville vers le cimetière.
Zéphir s’approcha :

< Zu’kak! La révolte gronde en ville. Les fées veulent vengeance. >

« Bien. D’autres disciples pour mon armée. »

< Tu n’as pas eu la bénédiction de Seth. Sans cela, tu ne peux faire revivre les fées. >

« Je vais l’avoir! Mais pour l’instant, survole la ville. Tue et apporte au cimetière toutes les fées qui ne changent pas d’avis de se plier devant moi. Va! »

< Immédiatement! >

Zéphir s’envola de la fenêtre pour fendre vers un fée qui tenait une dague et qui se dirigeait d’un pas certain vers le château. La troupe de quatre fées qui le suivait s’arrêta net, mais avant qu’ils puissent réagir, Zéphir avait déjà laissé tomber le fée dans le cimetière et elle en ramassa un autre. Zu’kak observait, paisible. Finissant son poulet, il laissa les os tomber de la tour.

Il se dirigea alors vers son lit. Il s’y assit, puis se concentra le plus possible. Rassemblant ses forces, il cria :

« Yi tou re k’harmako. »

Un gros paquet d’argile apparut. Il y en avait assez pour faire une statue, comme Zu’kak le voulait. Le damné soupira de fatigue. Il s’assura que l’argile était mouillée, puis se mit au travail. Il aurait utilisé la magie pour faire l’effigie de Seth, mais le rituel voulait qu’il le fasse de ses propres mains.

Quand Zéphir revint, Zu’kak avait presque finit. Mais Zéphir allait faire les écailles de la queue de Seth en utilisant ses griffes. Laissant sa dragonne travailler, il alla chercher le nécessaire pour le rituel : Un fée pour le sacrifice, un couteau de sorcière et un autel.

La statue de Seth finie, Zu’kak jeta le fée ligoté sur l’autel de pierre, puis ramassa le couteau. Il appela Seth :

« Seth, merveille des enfers, dieu des souffrances et terreur sur la terre, nous demandons conversation avec toi. Accepte ce sacrifice de bête inférieure de tes disciples. »

Le damné coupa les liens du fée immobilisé par la peur. Il planta le couteau dans le cœur du prisonnier, le tuant immédiatement. Zéphir continua, comme le rituel le voulait ;

< Seth, dieu qui a toujours été et qui vas toujours être, nous demandons conversation avec toi. Accepte se corps chaud dont le cœur ne vit plus de tes disciples. >

La statue prit alors vie. Sa queue se mit à se tortiller doucement et ses yeux s’ouvrirent pour laisser voir des globules jaunes au milieu, une longue fente noire. Le dieu releva sa tête, sa langue sifflant hors de sa bouche, et dit :

« Que me veux-tu, petite pessssste humaine? »

Chapitre 7

Le pacte des enfers

« Oui, que me veux-tu, toi qui m’a appelé des enfers? »

Zu’kak et Zéphir s’inclinèrent bien bas devant l’effigie vivante. Se sentant à veille d’exploser, Zu’kak répondit :

« Dieu des merveilles horribles, nous avons une faveur te demander. »

« Tous sssssseux qui m’ont demandés une faveur ont péris ssssssous la terre car ils me tannaient. Que peux-tu me dire pour que je ne vous tue pas, toi et ta dragonne? »

« Car je veux conquérir le monde! Sous ma commande, dès que je serais roi suprême, j’ordonnerais qu’on te prie! Un culte mondial dédié a toi! »

« Cette proposssssssition me plais. Mais pourquoi me le demander? Tu n’as qu’à lever une armée. »

« Car j’ai besoin d’une armée invincible! Mais toi seul peux faire revivre les morts. J’ai tout préparé! Le cimetière, situé près de la ville, est plein de corps décomposés! »

Seth pensa un moment, puis dit :

« Bien. A la prochaine pleine lune, toutes les fées doivent êtres mortes et enterrés dans le ssssssimetière. Les ssssssquelettes revivront, seront invinssssssibles et t’obéiront au doigt et à l’ œil. Le ssssssseul moyen de les tuer, c’est de te tuer. »

« Autre chose, terreur vivante? »

« Oui. Laisssssse deux fées, un homme et une femme, vivants car il sssssont ssssous la protecssssssion de Féyra, et je pourrais être ssssséverrement punis si tu exxxxtermine leurs race. Ils doivent être capable de sssssse reproduire. » répondit-il en ramassant le corps inanimé à ses pieds.

« Il en sera selon tes désirs! »

« Je ssssais, humain, je ssssais. »

Le corps du fée disparu, et la statue redevient pierre.

< Bon. Au travail! > dit Zéphir en s’envolant de la tour d’observation. < Toutes les fées au château, ordre du roi Zu’kak. Rendez-vous dans la salle du trône immédiatement. > hurla-t-elle.