vendredi 7 mai 2010

Chapitre 2

Le peuple invisible

Zu’kak rangea son épée d’un coup sec en regardant calmement les nuages où Blikkard s’était dissipé. Grâce au savoir tiré de la tête du démon, il savait que s’était comme ça que ces bêtes meurent. Zéphir demanda calmement :

< Maintenant? Je me charge des affaires du démon? >

« Oui. Nous devons partir le plus vite possible avant que Ha’nuo et Vika découvrent la mort du démon. » répondit Zu’kak.

< Ha’nuo? > demanda encore Zéphir.

« L’héritier de Jesta. Il a dix-sept ans, comme moi. Apparemment, Jesta a eu un fils qu’il a élevé en secret. Il ne l’a dévoilé que sur son chevet de mort, il y a un an. »

< Nous avons donc affaire a un roi inexpérimenté. > conclut Zéphir en accrochant les lanières de cuir tenant les malles à ses muscles d’ailes.

« Peut-être bien. Mais pour l’instant, nous avons affaire à un roi à ailes. Le roi des fées est peut-être plus puissant que nous le pensons. »

< Voyons. > rallât Zéphir. < Qui peut-être plus puissant que nous ? >

« Oublions cela. Tu es prête? »

La dragonne noire s’assura d’être capable de bouger aisément ses ailes étendues avant de déclarer :

< Prête, Zu’kak. Monte. >

Zu’kak ne se fit pas prier. Il sonda les environs avant de dire :

« Tout est bien. Allons-y. »

***

Le peuple des invisibles n’est nul autre que les fées. Les humains ne soupçonnent pas leurs existantes car elles préfèrent la clame forêt au-dessus de la falaise où était situé l’ancienne prison de Zu’kak et la caverne de Blikkard.

Elles sont aussi grandes que des humains mais leurs cheveux ont la texture de la soie et des ailes translucides comme ceux des libellules ornent leurs dos. Leur corps frêles referme une force, endurance et magie incroyable, mais non égale a celle de Zu’kak. Cela, il le savait bien.

Leurs maisons sont les arbres, sauf pour la capitale de la terre des fées, Oktann, entièrement faite de cristal. Leur nourriture est uniquement les baies. Le vent est le messager du roi et les plantes laissent passage à quiconque le désire.

Malgré tout les merveilles du monde des fées, aucune d’elles n’ont pu prévoir la catastrophe qui allait bousculer leur vie paisible.

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