vendredi 7 mai 2010

Chapitre 8

Le massacre

« Bon. Vous devez vous demander pourquoi je vous aie rassemblé ici. » commença Zu’kak.

Les fées maintenant toutes rassemblées à la salle du trône, Zu’kak leurs ordonna le silence. Faisant doucement planer le couteau de sorcière trempé de sang, le damné continua :

« La réponse est simple : je vais finir ce que j’ai commencé. »

« Tu vas nous tuer! Tu vas tous nous tuer! » hurla une fée.

La cohue commença : tous criaient en essayant de s’enfuir. Zéphir rapporta l’ordre d’un puissant rugissement qui résonna dans la salle. Elle s’envola pour aller ramasser celle qui avait tout commencée et l’apporter à Zu’kak. Se levant lentement de son trône, le damné s’approcha de la fée qui tremblait. Elle tenait un bébé dans ses bras. Zu’kak hurla :

« Qui est le père de ce bébé? »

« M..moi. » répondit un fée.

« Viens nous rejoindre. Immédiatement. »

Le fée se fraya un chemin au travers de la foule silencieuse. Dès qu’il arriva aux pieds du trône, Zu’kak ramassa calmement le couteau qui planait. Il dit :

« Qu’importe vos noms! Vous allez survivre. Le bébé est de quel sexe? »

« Elle est une fille. »

« Bien. Dis-lui au revoir. »

La fée tomba face contre terre et sanglota :

« S’il vous plaît, non, pas ma petite Kinara! »

« Donnes la moi. Car toi et ton mari allez survivre, mais pas elle. C’est toi, ou cette peste de Kinara. Choisis! »

« Saches que je vous la donne à contre cœur, majesté. » dit-elle en tendant le bébé qui sanglotait doucement.

« Bon choix. Zéphir, conduit-les aux cachots. Enferme-les et fais fondre la clé. Fais fondre toutes les clés! Ils doivent être capables de se reproduire, mais incapables de s’enfuir! Et enferme-les avec un an de provisions. » ordonna le damné d’une voix sinistre.

< Pour cela, il va falloir que je fasse une grande chambre en détruisant les autres cellules. D’accord? >

« Oui. » répondit Zu’kak en balayant l’air de sa main. « Fais vite. »

Zéphir attrapa les fées choisies par son éleveur et les apporta aux cachots. Tenant le poupon bien haut, Zu’kak cria :

« Un volontaire pour tenir se bébé? Elle me dégueule. »

« Je la prends! C’est ma petite fille! » répondit une fée.

« Je m’en fous! » cracha le damné.

Le roi fit léviter la petite fille et l’envoya à la fée. Il le fit s’y brusquement que la fée faillit échapper la petite.

Entendant les pas pesants de Zéphir, Zu’kak fit lever le couteau au-dessus de sa tête. Il murmura des mots que les fées ne comprirent. Le couteau se mit à trembler, puis se divisa en trois douzaines de couteaux de la même grandeur. Dès que sa dragonne eu rentré dans la salle, le damné envoya les couteaux sur les fées. Les quelques fées qui tentaient de s’enfuir avaient affaire à Zéphir.

Quelques minutes après, il ne restait plus une fée vivante. Mais Zu’kak entendit des pleurs, des pleurs d’enfant. Il se rapprocha des cris et aperçu Kinara. Le damné s’agenouilla près d’elle, un sourire méchant aux lèvres.

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