Dokral
Arawn atterrit près du Bon, qui était en piteux état. Les ailes pleines de sang de Yarubira tombèrent lentement vers leur légitime propriétaire.
Zu’kak, sur Zéphir, atterrit à son tour dans le cimetière. Il regarda, sans éprouver de pitié, Arawn enfoncer lentement son épée dans le cou du vaincu. Le Défendeur explosa dans une fine poudre d’or, qui se dispersa au vent. Le dieu des suicides fit disparaître son épée en disant :
« Bon… Mission accomplie! Je vais retourner au Panthéon. »
Il se tourna vers Zu’kak :
« Quand à toi, soit préparé pour demain… Seth veille sur toi. Très rare pour un mortel. Au revoir. »
« Que vous trouvez toujours de bonnes victimes! » souhaita le damné alors qu’Arawn prenait son envol.
« Père! »
Zu’kak se retourna pour découvrir Kinara perchée à la fenêtre de la chambre du damné.
« Que c’est-il passé? »
« J’arrive, Kinara! »
Une heure plus tard, Zu’kak et Zéphir avaient finis de raconter ce qui c’était passé.
« En passant, nous avons un cadeau pour toi. » dit Zu’kak en se dirigeant vers le coffre scellé.
« Quesque c’est? »demanda Kinara en jubilant.
< Tu vas voir. > lui répondit Zéphir.
Quand son père lui tendit son cadeau, Kinara cria de joie. Elle reconnaissait bien la forme ovale de l’objet : c’était un œuf de dragon! Tellement elle avait rêvé d’avoir un jour son propre dragon.
« C’est pour que tu m’accompagne à la guerre. » déplora Zu’kak.
« Quand as-tu eu Zéphir? » demanda Kinara.
Ayant perdu tout souvenir avant son passage aux enfers, il répondit :
« Euh…je…Je n’en sais franchement rien. Eh! Mais, regarde! Ton œuf! Il éclore! »
Il disait vrai. Une longue fente parcourait la paroi de l’œuf. L’œuf se secoua un coup, puis s’ouvra. Une tête crochue sortit et essayait de faire sortir le reste de son corps.
Plus tard, le nouveau dragon reniflait sa nouvelle maîtresse, Zéphir, Zu’kak, partout. Kinara décida :
« Je vais l’appeler Dokral. Mais va-t-il parler? »
Cela inquiétait aussi Zu’kak. Il se souvenait, au moins, Zéphir lui parler dès sa naissance… Zéphir comprit soudain :
< Oh, non! Je viens de comprendre… On croyait que l’œuf avait été oublié, mais il a probablement été laissé là par exprès, il avait un défaut quelque part… Peut-être il ne va jamais parler. >
« Bah, au moins il me comprend, regarde : Dokral, viens ici! » ordonna la guerrière.
Le petit dragon rouge vient aussitôt se blottir contre elle. En grognant, il réclama à manger.
« Il va falloir que tu n’en prennes soin, Kinara. Il a faim. » déclara Zu’kak.
« Oh, oui! Et on va s’entraîner! On y va! »
Elle apporta donc à la cuisine le petit dragon qui, incrédule, ne comprenait pas ce qui se passait.
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