vendredi 7 mai 2010

Chapitre 29

C’est fini

Pavori se vit dans une caverne. Il entendit de l’eau clapoter gentiment. Il réalisa que la caverne était tapissée d’or et de rubis, les joyaux de Mara, déesse de la vie. En admirant la beauté du lieu, il sentit qu’on lui tapait sur l’épaule. Le guerrier se retourna pour voir Mara. Enchanté par la déesse, il resta bouche bée, puis demanda :

 « D… Déesse, où somme-nous? »

« Nous sommes dans l’antichambre pour le paradis. » répondit Mara d’un voix enjouée. « Mais tu n’es pas près pour le paradis, Pavori. Il te doit accomplir ta dernière tâche, et il te reste de nombreuses années avant que Dabla ne te reconduise encore ici. »

« Quelle est ma tâche, Déesse? »

« Libère l’esprit de Sovel’ha. Il est sous le joug de Zu’kak, qui est lui-même sous le joug de Seth. Relâche son esprit, Pavori. Relâche-le. »

***

Pavori se sentit respirer. Il sentait encore le poids de Zu’kak sur lui, alors il décida de rester figé. Il se sentait engourdi, comme si il se réveillait d’un rêve.

Sentant sa proie cesser de se débattre, Zu’kak avait relâché son étreinte autour du coup de Pavori. Il avait ensuite écouté son cœur, pour s’assurer qu’il avait cessé de battre. Il lâcha un cri glorieux, puis il éteignit le feu noir. Il se leva. Le damné constata avec plaisir que Duraka était aussi mort, de perte de sang.

Pavori inspecta son niveau d’énergie magique. Il constata avec soulagement que Mara lui avait redonné son énergie que le damné lui avait volé. Il remercia silencieusement la déesse, puis vit son épée qui était étalée derrière Zu’kak, qui observait avec satisfaction ses squelettes qui détruisait l’armée Vurmankane et Drak’hel.

Il fit lever l’épée à la hauteur du coup de Zu’kak. Il la lança à la vitesse de l’éclair dans le coup damné.

Pavori dut se bloquer les oreilles quand Zu’kak lança un long cri perçant qui fit envoler les oiseaux des forêts environnantes. Après avoir relâché ses oreilles, Pavori courut vers Zu’kak. Il vit les squelettes s’écrouler dans un sifflement silencieux.

Le guerrier s’agenouilla aux côtés de son ami. Il constata qu’il était toujours en vie. Pavori appela son épée, juste en mesure de sécurité.

Il vit alors une ombre mauve atterrir faiblement proche de Sovel’ha. Le Vurmanka reconnu Zéphir, qui se trainait lentement vers son maître. Pavori vu la main de Sovel’ha s’étirer vers sa dragonne, puis retomber mollement. Sovel’ha tourna la tête pour regarder son ami.

Sovel’ha toucha sa blessure au cou qui saignait abondement. Il savait qu’il n’avait pas longtemps à vivre. Les yeux remplis de larmes, il murmura :

« Je… suis tel…tellement désolé. »

« Sois en paix, mon ami. Nous réparerons les dommages que Zu’kak a fait. »

« Les morts… ne peuvent re… revive. »

Pavori resta silencieux. Le visage trempé de larmes, il vit Zéphir se coucher près de Sovel’ha. Elle déposa sa tête sur le torse de Sovel’ha. Son maître la flatta.

Ils moururent ensemble.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire