Chapitre 25

Souffrances

Karsann approcha Zu’kak, qui, de l’entrée du repaire, surveillait la position de son armée.

« Maître, nous sommes prêt. Nous pouvons avancer. »

Zéphir vit Kinara et Dokral, qui survolaient les squelettes.

« Bien. »

Alors que Karsann se retirait pour aller annoncer le départ aux troupes, Zu’kak monta sa dragonne. Il jeta un coup d’œil à Cellinia, toujours en ruine après toutes ces années. Il n’oubliera jamais ce jour, où il s’est réveillé… Avant cela, rien.

Zéphir s’envola, interrompant les pensées du damné. Il regarda son armée avancer lentement pendant des heures. Ils s’approchaient de la Forêt des Elfes. Puis il vit que Dorkal se dirigeait vers eux. Kinara cria :

« Père, il y a des troupes d’elfes, plus bas! Que devons-nous faire! »

« Tuez-les tous! Ha’nuo ne doit pas savoir que nous nous dirigeons vers Gora! »

Dokral plongea vers Karsann, en tête de l’armée. Zéphir le suivit, mais resta distance respectable. Elle vit un être sortir de la forêt, puis attaquer Kinara, qui avait descendu de Dokral. Dokral se rua sur lui, et une coupe de flèches lui perça les ailes. Les squelettes couraient dans la forêt, puis ils ressortirent avec d’autres elfes qu’ils lancèrent brutalement par terre. Zéphir descendit lentement, puis se posa. Zu’kak sauta de sa dragonne, puis regarda, las, les nouveaux prisonniers. Un murmura :

« Mais… C’est Sovel’ha! C’est le damné! Qu’Odin nous préserve! »

« Je m’appelle Zu’kak, idiot d’elfe! » répondit le damné en lui assena un coup de pied dans le visage. « Et ne l’oublie pas. »

Un autre elfe se leva et sauta sur Zu’kak. Les squelettes veinèrent en aide à leur maître, mais il avait déjà la situation en main. La tête de l’impertinent dans le bras, épée à son cou, le damné dit lentement :

« Pourquoi veux-tu la mort, crétin? »

« Personne…ne…s’attaque…au roi. »

« Un roi, lui? Ha! Regarde-le! Couvert de boue, capturé facilement! » rit Zu’kak.

 « Qu’en faisons-nous, maître? » demanda Karsann en s’avançant.

« Fouettez-les cinquante fois chaque. Mais le supposé roi, cent. »

« Bien. »

Les squelettes les forcèrent à se lever, puis les apportas au centre d’un cercle que les autres avaient formé. Quatre squelettes s’avancèrent, fouet en main. Pourtant, Zu’kak vint et en arracha un des mains d’un squelette. Il s’avança vers le roi, Kala, fils de Faroum. Il commença à le fouetter sans pitié. Kala hurla de douleur. Comme si le signal était donné, les squelettes commencèrent à fouetter les autres elfes qui l’accompagnaient.

La douleur atroce déchirant Kala, il pensa à sa famille, à sa femme et, finalement, il rendit l’âme avant d’avoir eu ses cents coups.

Zu’kak, prenant plaisir à faire souffrir les elfes, poussa un squelette et commença à fouetter celui qui avait osé sauter sur lui.

Après avoir fouetté les elfes, les squelettes laissèrent les elfes pour morts, et se remirent en route.